19 mars 2007

 

Prières et soupe aux pois!

Les accomodements raisonnables reviennent sur le tapis aujourd'hui, gracieuseté de Quebecor et d'un obscure chanteur country. Dans une cabane à sucre, un proprio a préféré satisfaire un groupe de 260 plutôt qu'un groupe de 20. C'est une logique implacable! Surtout que le groupe de 20 a pas été exclus, on leur a demandé l'espace pour une vingtaine de minutes. Comme on l'aurait fait pour n'importe quel groupe nombreux qui aurait voulu faire un tirage, un tit-jeu ou un discours! D'ailleurs, j'ai déjà participé, en compagnie de Petit Claude, à des débats politiques sur la piste de danse d'une cabane à sucre...


Mais la meilleure du jour, elle revient à la présidente de l'association des restaurateurs de cabanes à sucre du Québec, madame Hermine Bourdeau-Ouimet .




Il faudrait surtout que surtout que madame chose comprenne que les proprios de cabanes à sucre sont là pour faire des affaires, et que si c'est plus payant de faire de la soupe au pois pas de jambon, c'est ben leur problème à eux! On est loin d'une histoire de droits baffoués. À ce que je sache, manger du porc à la cabane à sucre ne fait pas partie de nos droits fondamentaux!

Dire que des musulmans, qu'on a tant tendance à isoler dans notre société, veulent connaître la culture québécoise, et c'est comme ça qu'on réagit. On est un bien petit peuple parfois.

* * *

En passant, j'ai déjà animé un événement à l'érablière au sous-bois, de Mont Saint-Grégoire. C'était loin d'être bon!

Source de la photo : http://www.hebdos.net/sor/edition42/articles.asp?article_id=159179

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Comments:
Qu'un commerçant soit là pour faire de l'argent et appliquer une logique commerciale est tout à fait normal et souhaitable.

Ce qui est moins acceptable, c’est qu’un entrepreneur accorde un accommodement déraisonnable… Cet accommodement qui deviendra la norme et il sera tout à fait normal de laisser la place à la prière, musulmane ou autre… Le Québec est un état laïc et nous avons sorti l’église de nos institutions et ce n’est certainement pas pour remplacer notre crucifix par tout autre pratique religieuse.

Monsieur Gladu, propriétaire de la cabane à sucre Au sous bois, a fait le choix d’accommoder un groupe et j’espère que plusieurs personnes le boycotterons… Il comprendra que plusieurs Québécois sont offusqués par sa position.
 
Merci Richard d'être venu faire un tour, et de laisser tes commentaires!

J'ai 2 questions qui demeurent sur cette histoire.

1- Si Monsieur Gladu avait fait de la place sur sa piste de danse pour un discours du président du club optimiste local qui se réunissait à la cabane à sucre, est-ce que les médias aurait couvert cette histoire?
2- Est-ce qu'il était pertinent de réserver les 3 premières pages du Jounal de Québec pour cette histoire?
 
Les médias ont tendance à récupérer ce qui est dans l'air. Commes les accommodements raisonnables font rage partout au Québec depuis quelques mois, n'importe quel prétexte est bon pour en faire la une.

Mais bon, à mon avis c'est encore une fois les médias qui enveniment ce genre de débats. Il faudrait laisser aux citoyens la chance de penser par eux-mêmes, de temps en temps! ;-)
 
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