30 juillet 2007

 

J'en veux un!



J'ai découvert cette petite merveille dernièrement, en surfant sur le web.

Phoenix Motorcars est une entreprise ontarienne qui produit des voitures électriques. Deux modèles sont proposés: un pick-up et un SUV.

Leur site web ne fait pas mention des prix, mais d'autres sites web sur les véhicules électriques parlent d'environ 75 000 $.

Peu de chance d'en voir sur nos routes pour le moment: l'entreprise semble se concentrer sur le marché californien où les normes sur les émissions polluantes sont pas mal plus élevées qu'ici!

Source de l'image : http://www.phoenixmotorcars.com

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27 juillet 2007

 

How rich are you?

Le Québec est un endroit minable pour vivre. Vous le savez tous, puisqu'on nous le répète jour après jour. Les explications pour arriver à cette affirmation sont parfois tordues, mais puisqu'on nous le dit sur tous les tons, c'est nécessairement vrai!

Hier, nous apprenions que le salaire moyen hebdomadaire des Québécois était de 731.56 $. (source) On peut donc supposer un salaire annuel de 38 041.12 $. Un salaire de misère en fait.

Hier, j'ai aussi découvert un intéressant site Web à l'adresse http://www.globalrichlist.com/. (Merci à L'Équilibriste !). On y entre notre salaire, et on découvre How rich are you!

Avec un salaire annuel de 38 041 $, le travailleur moyen se classe en 293,242,781éme position. Il est dans les 4.88 % plus riches sur la planète.

À 50 000 $, ce qui n'est pas un salaire exceptionnellement élevé au Québec, on se situe en 106,869,566ème position, dans les 1.78 % les plus riches.

Étonnant n'est-ce-pas pour un pays du tier-monde?

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25 juillet 2007

 

Système de santé et maternité

Notre système de santé est bien mal en point. Ce doit être vrai, puisque le Jou'nal de Mourial, Ti-Cul-Sexe et Mario Dumont le disent.

Madame ma conjointe est en balloune. Et qui dit femme enceinte dit suivi médical fréquent.

Quelques observations récentes...

On a décidément un système médical qui ne vaut rien au Québec. C'est certainement beaucoup mieux, partout sur la planète!

Et bravo au staff des hôpitaux!

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24 juillet 2007

 

Les chiâleurs de l'industrie touristique

Excellents papiers sur l'industrie touristique dans la région de Québec, dans le MédiaMatin Québec. Malheureusement, ils n'ont pas de site web, et je ne peux vous poster l'article.

On y apprend que certains acteurs de la scène touristique déplore le peu de publicité visant à attirer les touristes étrangers ici, ainsi que la présence de certains événements à grand déploiement. Selon Alain Bernard, propriétaire de la boutique Au Royaume du Père Noël:

C'est connu, les gens vont où c'est gratuit, alors ils "courent" les festivals. Ce ne sont pas des gens qui consomment dans nos commerces. Ils viennent tous déguisés, comme lors des Fêtes de la Nouvelle-France. C'est une clientèle qui prend la place des véritables touristes qui, eux, vont pourtant dans les hôtels et les restaurants et achètent dans les commerces.

Il en a également contre les clowns qui font des niaiseries dans le parc.

On a aussi le droit aux récriminations des caricaturistes de la rue Sainte-Anne.

Je n'ai qu'un mot à vous dire, chers acteurs de la scène touristique. Vous avez couru après le trouble vous-même. Plutôt que de vous distinguer, vous avez fait ce qui se fait partout ailleurs sur la planète! Vous croyez être le seul à avoir eu la brillante idée de vendre des décorations de Noël en plein mois de juillet aux touristes idiots? Ben non, vous avez un concurrent en face, et dans chacune des villes où le tourisme est le moindrement présent.

Même chose pour les caricaturistes. Vous croyez qu'il y a encore des gens, à part ceux qui portent des chemises de samourai achetées au Couche-Tard, qui aimerait avoir leur binette peinturluré affichée dans leur salon? Et vous croyez que c'est un produit exclusivement réservé à Québec?

L'an dernier, c'est les propriétaires de boutique de souvenirs qui se plaignaient que leurs ventes diminuaient, soit-disant à cause du manque de publicité de la Ville de Québec pour attirer les touristes internationaux. Wow! La vente de T-shirt "Canada" avec une face de caribou est un indicateur de la santé économique d'une ville! Qu'est-ce qu'il ne faut pas apprendre!

Il y a certainement moyen de faire de la belle argent avec une entreprise à vocation touristique à Québec. À condition de se forcer un peu pour trouver une idée originale... parce que si c'était facile de réussir, ça se saurait!

* * *

En terminant monsieur Bernard. La ville appartient aussi aux gens de Québec. Tant mieux si ils peuvent en profiter, à travers différents événements. Et ne vous en faites pas, nous aussi, même si on fréquente les événements gratuits, on mange au resto et on va dans les commerces. Mais on n'aime pas se faire fourrer par les restaurateurs et les vendeux de gogosses du Vieux-Québec Intra-muros!

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21 juillet 2007

 

Harry Potter - la fin!

Le dernier tome d'Harry Potter est disponible légalement depuis tôt ce matin.

Il est donc temps de révèler la finale!

Alors, au choix:

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19 juillet 2007

 

Drôle de paradoxe

Depuis quelques mois, particulièrement dans la région de la Capitale-Nationale, les entreprises peinent à recruter les employés nécessaires à la poursuite de leurs opérations.

Pendant ce temps, l'armée canadienne investit des sommes records pour le recrutement de nouveaux soldats: plus de 27 millions de dollars l'année dernière (des détails dans cet article du Devoir).

Les résultats sont là! Le nombre de formulaire de recrutement rempli a augmenté de 40 %, passant de 25 000 à 35 000. Pour la région de Québec, où le phénomène est particulièrement marqué, plus de 500 personnes se sont enrôlées.

L'armée est partout pour leur recrutement. Il suffit de voir leurs stands dans les événements d'emploi ou de formation, dans les centres d'achats et les festivals.

Je ne mets pas en doute l'utilité d'avoir une armée, et le choix libre que font des gens de s'y enrôler. Cependant, il s'agit d'une concurrence déloyale lorsque l'on consacre des dizaines de millions à se donner une image favorable pour attirer des travailleurs, ce que ne peut se permettre les entreprises avec un pressant besoin de main-d'oeuvre.

Certains sont prompts à dénoncer l'intervention de l'état, lorsque des entreprises privées vivent des contrecoups négatifs (comme le dossier des régions ressources). Dans ce cas-ci, pas une voix ne s'est élevée!

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15 juillet 2007

 

Magasinage du week-end

Pas mal de magasinage ce week-end pour préparer 2 trucs importants!
* * *

Samedi, arrêt au Royaume de Bébé pour trouver un moyen de transport à l'héritier en devenir. Depuis quelques semaines, nous étions pas mal attentifs aux différentes poussettes! Nos recherches sur le net nous avait orienté vers un modèle plutôt peu commun au Québec que le Royaume du bébé recevait cette semaine.

Dès qu'on l'a aperçu, même pas montée, nous étions sous le charme. Elle a un look incroyable, elle est maniable, légère et elle se loge dans ce qui sert de coffre de l'Echo hatchback de Madame ma conjointe et dans celui de ma Yaris hatchback.

D'accord, c'est une poussette dispendieuse, mais si on peut attendre un peu avant de se payer ma prochaine bagnole, et surtout ne pas casser mon bail actuel, on va la payer rapidement la poussette!

Fini le suspense! C'est dans une Uppababy Vista rouge que l'héritier se promènera!

* * *

Aujourd'hui, j'étais à la recherche d'un complet, pour le mariage de mon meilleur ami. Je ne suis pas petit avec mes 6'2" et 200 quelques livres. Je porte donc des veston de taille 46. Là où ça se gâte, c'est lorsque j'enfile le pantalon du complet... Avec des vestons 46, c'est du 40! Qui est le comique qui a décidé du "matche" des tailles dans un complet?
C'est comme lorsque je magasine pour des jeans! Du 34 de taille, 36 de long ça ne semble pas exister. Cependant du 40 de taille pour du 30 de long c'est commun!

Tout ça pour dire que le complet "tellement pas cher" me coûtera 50$ de plus pour les altérations du pantalon afin de les faire fitter avec ma shape d'athlète!

Que j'en vois pas d'autre se marier l'été prochain!

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13 juillet 2007

 

Tout le monde en parle

Petit Claude en parle!

Émilie en parle!

Qu'àcelanEtienne en parle!

Pour ma part, je refuse que Louise Deschâtelets se consacre à d'autres activités que son courrier du coeur dans le Jou'nal de Mourial et le Jou'nal du Québec (est-ce que on peut encore définir ce dernier comme un journal?). Le monde a besoin de ses judicieux conseils sur des sujets tels que:

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D’une catastrophe annoncée

J’ai commencé à œuvrer dans le développement économique à l’été 2003. À cette époque, le taux de change entre le dollar canadien et le dollar américain était de 0,72 $. D’ailleurs, un de mes premiers mandats avait été de préparer une activité de sensibilisation. En effet, la monnaie canadienne avait commencé son appréciation (elle était à 0,64 $ en janvier 2003) et on prévoyait qu’elle pourrait atteindre, à moyen terme, 0,80 $ ou même 0,85 $.

L’horreur se lisait sur les visages. Comment notre économie, fortement exportatrice, pourrait résister à cette appréciation? En janvier 2003, un entrepreneur qui vendait du matériel pour 1000 $ US touchait 1570 $ pour payer ses travailleurs, la matière première, ses frais fixes, ses taxes et impôts et pour faire son profit.

Quelques mois plus tard, il ne touchait plus que 1381 $ canadien pour son 1000 $ US. Les experts anticipaient donc, avec raison, de sérieuses difficultés pour le moment où le 1000 $ US ne vaudrait plus que 1226 $ (à 0,80$).

La question se posait alors. Comment les entrepreneurs exportateurs pourraient-ils continuer à faire des affaires au Québec, si, pour la vente de 1000 $ US de produits, ils touchaient 350 $ de moins une fois les opérations de change effectuées? Parce que on le sait, ils sont déjà pris à la gorge par les salaires trop élevés, par la rigidité imposée par les syndicats, les taxes et impôts levés par les différents niveaux de l’état, et qu’il ne reste presque plus rien pour les profits! C’était les commentaires des « experts »!

Aujourd’hui, lorsqu’un entrepreneur vend 1000 $ US sur les marchés internationaux, on n’obtient plus que 1048 $ canadiens. Il y a donc beaucoup moins de sous pour ses frais, et pour faire son profit.

Pourtant, en juin dernier, le marché du travail a connu son meilleur mois en 33 ans. Le taux de chômage se situe à 6,9 %, de plus en plus près de l’Ontario. C’est 69 500 emplois à temps plein qui se sont ajoutés dans les 6 derniers mois. Bien sûr, des emplois dans le secteur manufacturier ont été perdus, mais la force du secteur tertiaire (qui ne compte pas seulement la vente et les services) prend continuellement de l'expansion.

L’économie québécoise doit donc être performante pour absorber cette baisse de revenu des exportateurs et continuer à créer des emplois. Surprenant, n’est-ce pas, avec tous ces « experts » qui nous disent continuellement que le Québec est un endroit de merde pour brasser des affaires!

* * *
En terminant, je vous suggère un beau petit utilitaire pour les taux de change! C’est ici, sur le site de la Banque du Canada.

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12 juillet 2007

 

Mûr pour travailler chez Bell!

Vous devez être surpris de m'entendre dire que je suis prêt à rejoindre l'équipe de Bell. Surtout après avoir lu ce post, qui date de quelques mois.

On apprend aujourd'hui quelle opinion ont les employés de Bell par rapport à l'entreprise et leurs patrons. C'est à lire ici!

Les meilleurs passages:

J'envoie mon CV par courriel dès maintenant. C'est sûr que je n'aurai aucun problème à m'intégrer à leur équipe!

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Choisir des exemples pertinents

Branle-bas de combat depuis quelques jours sur le droit de fumer dans un appartement loué.

Ne craignant pas le ridicule, le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ), a décidé d'utiliser des exemples frappants pour dénoncer que les propriétaires d'édifice assurent la sécurité de leur bien et de la santé de leurs locataires non-fumeurs. Ça donne le résultat suivant!


Il est déjà difficile de se trouver un logement à Montréal. Si ce genre de clauses se répand, imaginons une mère de famille monoparentale haïtienne sur l'aide sociale avec plusieurs enfants... C'est déjà infernal pour elle; si elle fume, ce sera pis encore.


C'est monsieur André Trépanier, porte-parole du RCLALQ qu'il faut remercier pour cet exemple qui pourrait servir de trame à un film mélodramatique coté 7 dans le télé-horaire.

Le problème de cet exemple, c'est qu'il additionne des pommes et des oranges. (Merci Monsieur Fiset pour les cours d'algèbre à l'époque). Et nous nous rappellerons que 3 pommes plus 2 oranges, ça ne donne pas 5 fruits, mais plutôt 3 pommes plus 2 oranges!

Quelle soit sur haïtienne, sur l'aide sociale, monoparentale et mère de plusieurs enfants fait partie de sa condition qui la suit, tous les jours, partout où elle va! Ce serait donc inacceptable de lui refuser un logement, ou un accès dans des lieux publics pour ces raisons.

Mais elle n'est fumeuse que lorsque qu'elle s'allume une cigarette. Si on sort dehors dans un bar pour en griller une, pourquoi est-il impossible de faire la même chose à son appartement? On ne lui interdit pas l'accès parce qu'elle fume; on lui dit qu'elle ne pourra le faire à l'intérieur!

Parce que on ne se le cachera pas, la cigarette dans un appartement, ça peut entraîner bien des problèmes et des frais. Les impacts sur les autres habitants de l'immeuble sont connus, et sur l'état du bâtiment aussi. Plancher et comptoir brûlé, peinture à reprendre plus souvent, odeur qui s'imprêgne.

Mais le pire dans cet exemple, c'est que le porte-parole de ce groupe de pression suggère qu'une mère de famille avec plusieurs enfants puisse fumer dans son appartement. Et ça, c'est franchement ridicule. Mais ce n'est pas la première fois que ce genre de groupe communautaire utilise des exemples ridicules pour faire avancer sa cause!

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09 juillet 2007

 

Le Red Bull quoi?

Commotion à Québec depuis quelques jours. D'obscurs promoteurs, dont nous n'avions jamais entendu parlé avant la conférence avec Bill Clinton, décident de présenter une course de tits-avions au-dessus du fleuve. Tout ça grâce à Red Bull, la boisson au sucre et à la caféïne, qui commandite des séries d'événements particuliers.

Participation demandée à la Ville de Québec? 3 millions. La Mairesse Boucher dit non.

(Ici, veuillez noter que je ne prends habituellement pas le parti de la Mairesse. Mais des fois, elle a du bon sens pareil!)

Alors certains s'énervent. On perd une occasion de visibilité incroyable. Tous les projets à Québec sont tué dans l'oeuf.

Soyons sérieux un instant. Qui avait entendu parlé de cette course à obstacle d'avion avant ce projet? Qui savait que des crackpot descendent des pentes abruptes en patin sur la glace avant que le Crash Ice fasse escale? Je ne vois pas beaucoup de mains en l'air.

Et surtout, comment peut-on croire qu'il est rentable d'investir 3 millions pour obtenir un peu de visibilité sur un canal de sport spécialisé pour adolescent raffolant des fractures?

Trouvez-moi un seul touriste qui est venu à Québec parce qu'il a appris notre existance après avoir vu les patineurs non-horizontaux? Suggèrez-moi le nom d'un seul industriel qui voudrait établir sa business ici sur le seul fait que des avions zigzaguent autour de la traverse Québec-Lévis.

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08 juillet 2007

 

Pierre, pas Éric

Autre incursion au Festival d'été de Québec, hier soir. Cette fois-ci, pour y voir Pierre Lapointe.

Quel spectacle! Et surtout, quel personnage! Une agréable présence sur scène, des arrangements différents des versions CD, un band talentueux. Tout pour passer une belle soirée.

Au moment de présenter les musiciens, et devant les acclamations de la foule, Lapointe s'exclame "C'est moi la vedette!". J'adore.

En plus, quel bel endroit que le Parc de la francophonie (ou le pigeonnier) pour un spectacle. Une bonne vue de la scène de partout, un accès facile au site. Seul bémol, la nacelle ciseaux qui sert de promotion à Molson Dry. Dans une chanson acoustique, c'est vraiment dérangeant le bruit de son moteur. Mais pour revenir à la Molson Dry, j'apprécie beaucoup plus la boire en canette qu'en verre de plastique comme à la scène sur les Plaines. Et en cette journée de Live Earth, c'est certainement plus écolo!

Pour la sono, pas un mot à dire. D'ailleurs, après avoir vu un show sur chacune des scène principales, je me permets de donner le pointage:
Axion 1 - SPL 0

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06 juillet 2007

 

Triste!

J'arrive du Festival d'été de Québec. Soirée d'ouverture : Renaud qui renoue avec la grande scène extérieure. Il y avait fait un triomphe, il y a fort longtemps.

Pour ma part, j'avais vu Renaud en spectacle une seule fois, quelque part à l'Agora, à l'été 85. J'avais 8 ans, et des parents à gauche!

Ce soir, j'étais triste. Triste de voir comment sa carrière se clôture. Devant une foule nombreuse, mais réunie pour les Cowboys fringants. Devant une foule qui jase, et qui se fout de lui. Devant une foule qui se fait écorcher les oreilles par une voix qui n'a jamais été mélodieuse, mais qui est aujourd'hui franchement désagréable. Devant une foule qui trouve que la magie de ses mots a disparu, pour être remplacée par de la pouésie à la Boom Desjardins.

Je savais déjà, avec les 2 derniers albums de Renaud, que ses beaux jours sont derrière lui. Mais je ne savais pas que c'était à ce point le passé.

Tout au long du spectacle, un malaise constant. Madame ma Conjointe a d'ailleurs déclaré que "Une chance que les musiciens sont là; sans eux je ne reconnaitrais pas les chansons". Quand Renaud a commencé L'Hexagone, seul avec sa guitare quelques instants plus tard, il a confirmé que sans ses musiciens, difficile de mettre un titre sur les bruits qu'il émet avec sa bouche.

Quand mon grand-père était mourant, mon père m'avait dit, pour commenter l'arrêt des traitements "On achève bien les chevaux". Ce soir, je crois aussi que l'on devrait achever les carrières, et nous laisser nos beaux souvenirs.

Adieu Renaud!

* * *
Le seul moment magique de la soirée, une chanson qui me fait verser des larmes depuis 3 mois.

Parfois c' qu'y m' désole
C' qu'y fait du chagrin
Quand j' regarde son ventre
Puis l' mien
C'est qu' même si j' devenais
Pédé comme un phoque
Moi j' serai jamais
En cloque
Source

Hé oui, Madame ma Conjointe est en balloune, et nous aurons un gentil petit péquiste de plus dans la famille au début 2008!

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02 juillet 2007

 

Mythbusters - version Coupsdeclavier

Mythbuster, c'est un programme de Discovery Channel. C'est 2 gars qui tentent de récréer des mythes, afin de vérifier si ils sont réels ou non. Les 2 animateurs ont tout pour plaire: moustache ridicule, couvre-chef absurde et cheveux roux. Au Québec, on peut les écouter sur Z Télé, sous le titre, particulièrement peu à-propos, Les stupéfiants. Pour Madame ma Conjointe, cette émission porte plutôt le titre "Pas encore ça?".

J'ai profité d'un week-end à Boston pour démystifier un mythe, à la manière de Adam Savage et Jamie Hyneman. Selon le mythe, les routes des États-Unis sont excessivement belles à côtés de nos routes québécoises, soit disant complètement défoncées.

Le trajet d'expérimentation, la 73 (Henri IV), la 20 et la 55 du côté québécois. Les Interstate 91 et 93 chez les voisins du sud.

Du côté québécois, la 73 l'asphalte a quelques semaines. Sur la 20, plusieurs tronçons ont été refaits, en profondeur. La 55 a été élargie entre Dummondville et Sherbrooke dans les dernières années. Elle est dans un relativement bon état. Une mention d'honneur entre Sherbrooke et les lignes américaines.

Du côté des États-Unis, beaucoup de constance. Des autoroutes en bon état. Peu de trafic lourd cependant, surtout par rapport à la célèbre 20.

Le mythe est donc vraie, en partie. Les routes sont en meilleurs états chez les voisins, mais la différence n'est pas si importante avec le Québec. Impossible, entre autre, de distinguer la 55 et la 91 de part et d'autre des postes frontières.

D'où vient ce mythe alors? Probablement du désir constant de certains québécois de s'autopersécuter, et de faire passer leur coin de planète pour une des pires places où vivre.

La semaine prochaine, nous examinerons, à Mythbusters - version Coupsdeclavier, les ridicules prétentions du porte-parole de l'ADQ en matière de santé, qui associe la situation des hôpitaux du Québec à celle des hôpitaux africains.

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