30 septembre 2007

 

ADQ et membership

Avec le Conseil général de l'ADQ, nous avons droit de matin à de nombreux commentaires enthousiasmes des autonomisses dans les médias.

Sur Cyberpresse:

Timide en 2006, le recrutement de nouveaux membres semble bien se porter depuis le dernier scrutin, qui a mené 36 députés adéquistes à l’Assemblée nationale. Selon Jean-Simon Venne, directeur général de l’ADQ et président du comité électoral, la croissance de l’effectif serait constante, de 5% par mois, et ce depuis mai dernier.

Le député de Chauveau, Gilles Taillon, président sortant du parti et bras droit de Mario Dumont, a même parlé d’«explosion» de l’effectif.

«On est obligés de mettre des ressources supplémentaires, administrativement, pour être capables de répondre à l’engouement des Québécois pour l’ADQ, a-t-il affirmé. Il entrait des membres et on n’avait pas le temps de leur envoyer leur carte.»

«On est certainement au-delà des 50 000 où on était au moment du déclenchement de la campagne», a ajouté M. Taillon, ancien président du Conseil du patronat.

Pourtant, jeudi dernier, dans un article du Devoir sur le membership du PQ, on apprenait que l'ADQ avait vendu 1988 cartes de membres en 2006 (12 fois moins que le PQ, qui vivait, selon l'article, une hémoragie).

En 2005, c'est 3575 cartes qui avaient été vendus, et 3414 en 2004, selon les rapports financiers envoyés chaque année au DGEQ. On est bien loin des 50 000 annoncés par Gilles Taillon.

Est-ce que ce parti, qui fait de dire les vraies affaires sa marque de commerce pourra un jour arrêter de nous remplir, comme le font supposément les vieux partis?

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29 septembre 2007

 

Une "dame" de moins sur la blogosphère

Un peu de redondance avec d'autres blogueurs ce matin, mais ça en vaut la peine.

La charmante blogueuse aux yeux verts a restreint l'accès à son blogue hier, après un article posté par Antoine Robitaille. D'ailleurs, un court extrait de la chronique Sur le web, de Radio-Canada:

Et le journaliste Antoine Robitaille, du Devoir, me signale qu'il a réitéré une 7e demande d'entrevue et que son commentaire n'a pas été publié sur le site: «Je ne tire aucune conclusion dans mon texte. J'expose une bonne histoire bien de notre époque. Si vous n'avez pas de couille, comme vous le prétendez, vous me téléphonez, on se rencontre IRL et on fait connaissance. Je suis prêt à publier un texte avec photos de la vraie Élodie Gagnon-Martin. Pensez-y : ça fermerait la trappe à ces «ragots écrits sur d'obscurs blogues». Et ça vous ferait une autre maudite belle pub. On pourrait voir vos yeux verts. »

En vrac, je vous invite à lire : V, La plume souverainiste, Louis, radiCarl et Indépendance pour tous.

Quand à moi, je n'ai aucun problème qu'un staff politique blogue. Comme je n'ai aucun problème avec celui qui diffuse des communiqué, ou qui prend la parole dans des assemblées publiques pour diffuser les pensées de son parti.

Le problème vécu ici, c'est que faire les choses en cachette, en catimini, montre un grave problème d'éthique. On est loin de la propagande blanche; elle s'obscurcit de plus en plus.

Et, si au moins, ce blogue nous avait présenté les idées de l'ADQ plutôt que faire le bashing habituel. Mais pour les adeptes de l'ADQ, faire la promotion des idées, c'est compliqué. Il faut d'abord les trouver, dans la masse informe des paroles du chef...

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27 septembre 2007

 

Un nouveau texte des 3 travaux!

"Rompre avec la démission identitaire" porte sur la nécessité, pour les souverainistes, de se réapproprier le discours nationaliste et la question de l'identité québécoise. Sans cette dernière, l'idée de faire la souveraineté n'a aucun sens.

Pour ce faire, le Parti Québécois doit se présenter aux prochaines élections en présentant une politique énergique quant à la protection de la langue française, en révisant notre conception de l'immigration et en réformant les institutions québécoises pour les adapter à nos besoins actuels.

En cet automne où les accommodements raisonnables, la réévaluation de la politique d'immigration du gouvernement du Québec, les 30 ans de la Charte de la langue française et les attaques judiciaires dont elle est toujours l'objet entretiennent les débats, le sens du "nous" redevient d'actualité. "Rompre avec la démission identitaire" se veut donc une réflexion sur la manière pour le Parti Québécois d'incarner ses nouvelles résolutions dans le projet politique qu'il présentera aux Québécois lors des prochaines élections.

Vous pouvez consulter le texte à l'adresse suivante : http://les3travaux.blogspot.com

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25 septembre 2007

 

La "consigne" des rouges

Ainsi, la victoire péquiste d'hier dans Charlevoix n'est attribuable qu'à l'adhésion massive des libéraux à la candidature de Pauline Marois.

Si Mario et sa gang le disent, c'est probablement vrai!

Pourtant, un sondage, mené en cours de campagne, indiquait une répartition égale des électeurs libéraux de mars dernier entre le PQ et l'ADQ-ÉMD.

Pourtant, tout au long de la campagne, lorsqu'on a vu des anciens députés, des anciens candidats et des militants du PLQ à la télé, c'est aux-cotés de Conrad Harvey qu'on les apercevait.

À aucun moment, aucune citation, d'un exécutant du PLQ pour un appel au vote vers le PQ.

Ce que j'aimerai bien savoir, c'est comment le message de voter massivement pour Pauline Marois s'est rendu aux électeurs libéraux? Voici quelques hypothèses, puisqu'on peut exclure le recours aux médias et à Internet.

À moins que cette histoire ne soit du délire, et qu'aucune consigne n'aille été passée. La vérité, s'est peut-être que le vote libéral s'est scindé, et que le vote autonomisse s'est effrité au profit du PQ. Et c'est ce que semble indiquer les chiffres d'hier...

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24 septembre 2007

 

De bien mauvais présages pour les autonomistes...

Une partielle, c'est une partielle. Il ne faut pas lui donner plus de valeur que ce qu'elle a réellement. Mais elle donne tout de même des bonnes indications sur la situation.

Que peut-on retirer comme enseignement des résultats de ce soir?

Ainsi, une vedette du comté, reconnu fédéraliste et nationaliste, aurait pu remporter plus facilement l'élection, en faisant le plein de rouges.

Et surtout, ça donne un momentum. Léger et Som doivent bien se préparer pour le week-end prochain. Et malgré les faux scandales de The Gazette, les résultats de ce soir risquent bien de contribuer à augmenter le phénomène qui se constatait depuis quelques temps. Une progression lente, mais constante, du PQ.

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Salutations à un mathématicien

La blogosphère du Québec s'est récemment enrichi d'un nouveau participant. Sur http://www.cheznouscestpaspauline.com/ , il nous fait part de son opinion sur la chef du Parti Québécois.

Vous vous en doutez, il ne compte pas parmi ses partisans. Et c'est son droit le plus strict.

Ce blogueur, mathématicien de formation semble-t-il, nous partageait plus tôt aujourd'hui une savante analyse des sondages. C'est ici!

Finalement, avec ce qu'on voit ce soir, il semble que les méthodologies des sondages n'étaient pas mauvaises. Et qu'un sondage, c'est toujours plus fiable qu'un pointage, même si ce n'est pas la position de Conrad Harvey.

Et le meilleur indicateur ce soir, dès le début de la soirée, que les sondages étaient valides, c'était que Ma'io était à Montréal, plutôt qu'à Québec, prêt à se rendre saluer son nouveau député.

Et maintenant, dans Charlevoix, c'est Pauline! Et dès les prochaines générales, ce sera le Parti Québécois.

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23 septembre 2007

 

Mes dimanches matins

J'aime profondément Louis-Paul Allard. Mon coeur est rempli d'amour pour Roger Joubert. Ma vie sans Tex Lecor n'aurait aucun sens. Mes pensées sont occupées, jour et nuit, par Shirley Théroux. Quant à Daniel Piché, en plus d'être un no-name, je fonds d'amour pour lui.

Chaque dimanche, à 11 heures, le même rituel.

Je synthonise Ti-cul-sexe, pour en apprendre plus sur les quadriporteurs, les résidences Soleil, les colles à dentier tout en ayant droit aux blagues de Roger Joubert, aux dessins de Tex Lecor, aux regards sensuels de Shirley Théroux, à la belle musique de Daniel Piché et aux commentaires éclairants de Louis-Paul Allard.

En prime, chaque semaine, une chorale et un chanteur ou chanteuse!

Merci, Y'a plein d'soleil!


* * *

Sérieusement, sur la définition de ce show de télé, sur Illico, on apprend que c'est un magasine d'information pour les 50 ans et plus. Trouvez-moi une personne de 50 ans qui ne trouve pas que c'est un show de vieux, avec des animateurs has-been!

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21 septembre 2007

 

Petits Chinois et Facebook

Quand j'étais petit, mes parents racontaient que, dans leur enfance, ils achetaient des petits Chinois. Au dépanneur, ils donnaient leur sous pour obtenir des cartes, avec la photo d'un enfant qui sera sauvé grâce à leurs sous. Après, ils comparaient leurs petits Chinois.

Quand mes parents me racontaient ça, je trouvais ça complètement absurde.

Aujourd'hui, j'essaie par tous les moyens d'avoir des amis sur Facebook.

Quand je vais raconter ça à mes enfants, dans 10 ou 15 ans, ils risquent de trouver ça complètement absurde!

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20 septembre 2007

 

Tellement pas surpris!

Intéressant papier dans le Protègez-vous à paraître ce week-end. En collaboration avec Option consommateurs, ils ont mené une enquête auprès de 39 conseillers financiers. On peut avoir un aperçu de l'article ici.

Je vous raconte 2 anecdotes. Et des conseillers financiers, dans ma vie, j'en ai pas rencontré des tonnes. Disons 3!

La première. C'est la période de RÉER, hiver 2004. J'ai près de 10 000 $ en comptant, que je souhaite placer. Le rendement n'est pas mon premier objectif: je veux surtout profiter des déductions d'impôts et profiter du régime d'accession à la propriété (le RAP) à moyen terme. Je rencontre un conseiller de La Capitale et lui explique ma situation. Mi-vingtaine, salarié, aucune dette, peu de dépenses (merci maman!). Et après, je lui explique mes plans: acheter une propriété. Je lui fais donc un chèque et c'est règlé.

Quelques mois plus tard, retour d'impôts aidants, je replace quelques milliers de dollars. Cette fois-ci, je me lance dans l'indiciel. Je ne le regrette pas, puisque j'obtiens près de 25 % de rendement.

Début 2006, j'achète une maison avec celle qui était devenue Madame ma Conjointe. Je retire donc mes RÉER. Surprise en ouvrant l'enveloppe... le montant n'est pas celui que j'attends. J'observe attentivement, pour ensuite remarquer une pénalité pour avoir sorti mon premier placement...

J'appelle mon conseiller. Il avait mal compris, il y a eu une erreur, bla bla bla. Mais il me console vite : " Avec l'argent que tu as fait avec ton fond indiciel, tu arrives presque au montant de ta pénalité". Bravo champion!

La deuxième. En achetant la maison, on nous propose une assurance-vie sur l'hypothèque. On me propose aussi de rencontrer une conseillère de Desjardins sécurité financière. Ce que j'accepte.

Un soir, on rencontre la conseillère. Elle nous expose l'importance d'avoir une assurance-vie, de ne pas laisser de dette. Elle nous présente seulement l'assurance-vie qui peut venir avec l'hypothèque. Mais moi, je suis un curieux! Alors je pose des questions sur ses autres produits.

Rapidement, je calcule que prendre une vraie assurance-vie, c'est bien plus rentable.

En gros, en assurant l'hypothèque, les primes sont d'abord élevées, pour ensuite diminuer. Le remboursement, en cas de décès, suit la même courbe, puisque l'hypothèque est remboursée à chaque mois. Une vraie assurance-vie, je paie un montant stable, et je reçois un montant stable.

Alors, au total, je verse moins, je reçois plus. Et puis, en début de vie active, le paiement se glisse beaucoup mieux dans un budget. Je présente mes calculs à la conseillère. Après réflexion, elle m'avoue, en toute candeur, que j'ai bien raison... Qu'elle ne comprend pas pourquoi son employeur ne lui a pas appris ça... Que dans notre situation, c'est la solution la plus rentable...

Mon oeil que ton boss ne le sait pas. Même chez Desjardins, le but, ce n'est pas de bien me couvrir, c'est de faire des sous.

La morale? Maintenant, je prends les informations, je fais mes calculs, et j'achète ce que je veux. Les conseils de conseillers? Non merci, ce n'est pas pour moi qu'ils travaillent!

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19 septembre 2007

 

Pirate et cohérence

Je viens d'écouter l'entrevue de Jeff Fillion avec Richard Martineau aux Francs-Tireurs.

Rien de très surprenant dans son discours. Sans avoir été un auditeur fidèle de son show de radio, je pouvais terminer ses phrases tellement il les a répétées. On commence à le savoir qu'il considère le Québec comme un endroit de merde. Que l'Alberta et les États-Unis c'est tellement mieux. Que nous devrions les copier, les imiter.

À la fin de l'entrevue cependant, une nouveauté. On se rappellera qu'il invitait les gens à le poursuivre si ses propos étaient diffamatoires.

Et maintenant, il se plaint d'une nouvelle mode au Québec. Semble-t-il que, maintenant, au Québec, on poursuit pour n'importe quoi.

Il devrait être content alors plutôt que de larmoyer à la télé. On adopte de plus en plus les coutumes des voisins du sud, en plus d'appliquer ce qu'il enseignait sur les ondes!

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18 septembre 2007

 

Elle change tellement

La grossesse deMadame ma Conjointe est maintenant à 24 semaines.

24 semaines, ce n'est rien dans ma vie, dans la sienne, dans la vôtre. Mais pour l'héritier qui est en route, c'est immense.

Bien sûr, Madame ma Conjointe change... à vue d'oeil. Oui, oui, messieurs, les changements sont bien présents là où vous pensez. Mais après 5 mois de grossesse, ce n'est pas ça qui me passionne le plus.

En fait, j'attends avec impatience le jour où son nombril s'inversera! Qu'il fera une petite bosse au milieu de son ventre. Quand elle rit, il se retourne, pour cependant rapidement retourner à sa place habituelle!

Mais son nombril est déjà un peu déformé. Et il a la forme d'un nez de bébé, narines incluses!

Ça doit être l'héritier qui s'appuie sur le nombril pour respirer...

Je n'avais pas compris ça dans mes cours de bio à l'époque. J'aurai dû écouter un peu plus quand Madame Grégoire donnait son cours!

* * *

J'aurai voulu vous poster une photo de son nombril. Mais avec la grossesse, il y a également un peu plus de poil sur son bedon... alors par galanterie, je ne posterai pas de photo...

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Changement de cap sur Coupsdeclavier

Depuis quelques semaines, je viens moins écrire ici. L'inspiration n'y est pas toujours, et quand je la trouvais, c'est l'énergie qui me manquait. Pourtant, je trouve le médium toujours aussi intéressant.

J'ai donc réfléchi.

Quand j'ai commencé à bloguer l'an dernier, je m'ennuyais d'avoir un espace pour transmettre mon opinion, après des années de militantisme dans différentes instances. Je voulais donc m'exprimer sur la politique. Après 1 an, je dois faire un constat: il y a 2 façons de parler politique sur la blogosphère. On peut pondre des super textes, documentés et argumentés. Mon chum V le fait très bien, Tetoine aussi. On peut aussi blaster sans argument ou poster des caricatures ridicules. Je ne donne pas d'exemple; vous les connaissez aussi bien que moi!

Malheureusement, je suis plus doué pour les one-liner sur l'ADQ... Bon, je suis d'accord, c'est rigolo... Mais je veux laisser plus que ça comme trace sur le web!

Alors, un petit changement de cap s'impose. Oh, n'ayez crainte, je me ferai un plaisir de continuer à souligner les (nombreuses) bêtises de nos politiciens autonomistes. Mais il me fera encore plus plaisir de vous partager Coups de coeur et Coups de gueule sur une multitude de sujet. Je ne pourrai pas passer non plus à côté de ce qui me passionne le plus pour le moment: l'héritier que porte Madame ma Conjointe. Je veux aussi vous partager plus de Coups d'oeil que j'aurai saisi au gré de mes tours un peu partout!

Et un changement d'attitude aussi. Terminé l'époque où je consultais frénetiquement mon compteur de statistiques. Tant pis si vous êtes 3, tant mieux si vous êtes 1000.

* * *
Ce texte me trottait en tête depuis hier soir. Au moment de faire une tournée de blogues, je réalise que Attrayan, des Vieux garçons, a écrit samedi dernier sur un thème similaire, et que le très anonyme Attaché pol reprend du service! Ça doit être de saison!
* * *
Ajout - 22h 00
Période de remise en question ce soir! J'ai relu quelques textes du début de Coups de clavier.. et si plutôt qu'être un changement de cap, ce n'était qu'un retour sur les rails originales?
Enfin, tout ça pour me motiver un peu à recommencer à alimenter régulièrement ce blogue!

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13 septembre 2007

 

Le ridicule de Facebook

Comme plein de gens, je me suis inscrit sur Facebook. Je ne m’en cache pas, je trouve ça rigolo, et c’est plaisant de retrouver des anciens amis.

Moi, ça m’a permis de retrouver Kimberley. Kimberley était la voisine, avant même de rentrer à la petite école. La dernière fois que je l’avais vu, nous avions 9 ou 10 ans. J’ai pu voir sa binette (elle était mignonne à 5 ans, elle l’est à 29 ans aussi), savoir où elle est rendue…

Mais il y a des trucs ridicules aussi. Voici mon top 3!

3 – Les invitations à des événements à 1098482745 kilomètres de chez-soi, simplement parce qu’un ami d’un ami invite la planète entière!

2 – Les groupes « Gossons un tel pendant des jours et des jours pour qu’il rejoigne Facebook même s’il en a rien à crisser ». Salutations d’ailleurs à V qui a lancé le groupe « Je m'en fout qu'un tel ou un autre ne soit pas encore sur Facebook ! ».

1- Ceux qui lancent leur propre groupe de soutien. Par exemple, être candidat dans une élection, et créer un groupe « J’appuie un tel ». Si tu as même pas un pote qui veut lancer un groupe pour t’appuyer, ça en dit long sur la qualité de ta candidature.

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12 septembre 2007

 

Délire médiatique

On savait depuis quelques mois que le dossier des accommodements raisonnables était traité de manière idiote par les médias. En fait, le problème n'existe pas, sauf à travers la lecture qu'en ont fait les médias.

Aujourd'hui, au Téléjournal Québec de 18 heures, les réponses des citoyens à la question "Devrait-on interdire le vote voilé lors des élections municipales à Québec?" .

Bien sûr, on a eu droit au lot d'intolérants habituels...

Une seule réflexion de ma part. Combien y-a-t-il de femmes voilées (pas un foulard sur la tête, un voile qui empêche de distinguer les contours du visage) à Québec?

Pour ma part, je n'en ai jamais vu. Pourtant, je suis loin d'être cloîtré dans mon sous-sol.

On commence peut-être à inventer des problèmes là où il n'y en a pas.

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10 septembre 2007

 

Week-end politique dans mon publi-sac

Jolie surprise dans le publi-sac (la bible des banlieusards) samedi dernier. Au milieu des poulets en spéciaux et des scies rondes en rabais trônait un petit dépliant.

Il était bleu. Avec des messieurs à cravate. Un format archi-classique, 8 1/2 par 11, l'apothéose pour un graphiste sans imagination. Était-ce un agent immobilier qui voulait me convaincre de vendre ma maison?

Mais non! C'était Vision Québec qui m'invitait à une série de conférence sur le sport! Envie de le consulter? C'est ici! En gros, 3 conférences: " La LCF à Québec", "Un nouveau colisé" et "Les Olympiques d'hiver".

Mais il y a un hic. En fait, deux hics!

Le premier, c'est que je n'habite pas à Québec. Je suis un défusionné. Oh, c'est loin d'être mal de vouloir créer une dynamique régionale, je souscris à l'idée. Mais il me semble que, pour un parti sans le sous comme Vision Québec depuis l'automne 2005, consacrer une part du budget à convaincre des non-électeurs, c'est particulier!

Le deuxième hic, c'est que Marc Bellemare est peut-être celui qui s'inscrit le plus dans la ligne de pensée de Feu la Mairesse. Feu la Mairesse qui avait obtenu 46 % lors des dernières élections en méprisant les grands projets et qui a fait de la lutte au sport un événement hebdomadaire lors de son passage à la mairie de Ste-Foy. Pour convaincre ses électeurs de joindre le bateau Bellemare, est-ce vraiment une bonne idée de miser sur le sport?

Est-ce que l'on se dirige vers la prise 2 du film "Marc Bellemare échappe la mairie de Québec"?

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04 septembre 2007

 

Noir et vol!

Suis-je un vilain raciste qui voudrait associer les afro-américains et les africains aux vols à la tire, aux vols de voitures et aux vols de sacoches?

Mais non!

On a tous déjà entendu quelqu'un dans notre entourage mentionner (se vanter?) qu'il effectuait du travail au noir. Ne pas payer leur juste part de taxes et d'impôt semblait alors être un geste noble. Le gouvernement nous vole mentionnent-t-ils alors.

Souvent, ce sont ces mêmes gens qui dénoncent le temps d'attente dans les hôpitaux, l'impossibilité d'avoir une place en garderie ou les sauts-de-mouton qui s'effondrent.

Imaginez un instant. Ce soir, je me rends au Canadian Tire, et je vole une perceuse. Rendu chez-moi, je m'en sers. Comble de malheur, elle ne fonctionne pas. Est-ce que je peux me rendre au comptoir du service à la clientèle demain matin pour m'en plaindre?

Pour moi, l'analogie est parfaite. Tu ne paies pas ta juste part, tu voles la société. Ne vient pas te plaindre ensuite si les services ne sont pas à ton goût. Peut-être que si tous payaient leur dû, on aurait des services publics en meilleur état.

Ceci dit, je ne condamne pas que ceux qui se font payer en-dessous de la table. Ceux qui versent l'argent sont tout autant ciblés.

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03 septembre 2007

 

Couscous et tajine

Moi et Madame ma Conjointe avons profité de ce beau lundi de congé pour nous cuisiner un bon couscous pour le repas du soir. Il était succulent. C'est une recette que j'ai prise dans le cahier de ma Gentille mère. Alors pour l'authenticité, on repassera! Il faut dire que ma Gentille maman, en plus d'être gentille, est native du Nouveau-Brunswick...

La semaine dernière, nous avions un événement à souligner. Nous avons donc choisi d'aller souper au restaurant Le Tajine, situé sur la rue Provencher dans le vieux Cap-Rouge. Un collègue m'en avait parlé à plusieurs reprises.

Les plats qui nous ont été servis nous ont ravis. Leur humus (un met que je fuis habituellement comme la peste) était très bien, et leur soupe harrissa se distingue de belle façon. En plat principal, nous avions choisi une tajine à l'agneau pour moi et une aux merguez pour Madame ma Conjointe. Un seul mot: Wow! En fait, 2 mots: Wow et Wow!

Malheureusement, je n'ai pu goûter à leurs baklava, puisque mon système immunitaire a ciblé les arachides comme ennemis...

Et que dire du service, attentionné et respectueux. La bouffe est excellente; le service l'est davantage.

Et c'est un resto Apportez votre vin, alors c'était loin d'être une soirée dispendieuse. On s'en tire pour 50$, taxes et services compris.

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Rentrée scolaire et opinions

Avec la rentrée scolaire en cours, l'éducation est revenue en force dans les sujets des faiseux d'opinion et lignes ouvertes de tout acabit.

En vrac, on discute des bulletins chiffrés, des vacances trop longues des enseignants et des erreurs qu'ils peuvent commettre.

J'ai commencé à étudier en 1983, à l'école Le Ruisselet. À l'époque, la réforme scolaire était loin d'être en place. Pauline Marois n'avait pas encore mis son nez dans l'éducation (notez qu'à cette époque, elle était ma députée cependant... dans La Peltrie.). Où vais-je me direz-vous?

En 1983, il y avait des chiffres sur mon bulletin... de 1 à 6! 1 signifiait "le fait facilement" et le 6 "ne le fait pas". Pas de note en pourcentage, pas de moyenne de groupe. Et cette situation s'est maintenu jusqu'en 1990, quand je suis sorti de la petite école. J'imagine d'ailleurs qu'elle n'est pas disparue après mon passage.

Ce week-end, j'en discutais avec des amis. Et ils avaient reçus des bulletins similaires eux-aussi.

Je me demande bien d'où vient ce besoin de comparer des enfants de 6 ans entre-eux. À quoi peut bien servir une moyenne de groupe sinon? Surtout lorsque l'on connait les opérations qui suivent les examens du ministère à la fin du secondaire pour s'assurer d'un classement uniforme entre les éléves québécois!

Ma mère m'a toujours dit que je devais me comparer avec ce que je suis capable de faire, et donner mon maximum. Quand mes études faisaient l'objet de discussion autour de la table familiale, je ne pouvais pas justifier une mauvaise note avec "Mais il y en a des pires que moi". Je me faisais rapidement répliquer que ce n'était pas une raison pour ne pas faire tout ce que je pouvais pour m'améliorer.

C'est ce que les parents devraient enseigner à leurs enfants au lieu de faire des concours de "le mien est meilleur que le tien".

Et moyenne ou pas sur le bulletin, c'est ce que je vais faire avec l'héritier. L'encourager à aller au bout de ses limites, et pas seulement dépasser la moyenne du groupe.

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