30 décembre 2007

 

Impôt et pourboire

On apprend ces jours-ci que le fisc québécois a l'intention de tenir à l'oeil les employés à pourboire. Rappellons que depuis plusieurs années, ceux-ci doivent déclarer, comme revenu, leur salaire et 8 % des ventes qu'ils ont effectué.

Rappellons également que tous les experts de l'étiquette suggèrent un pourboire qui équivaut à 15 % de la facture. Il y a donc des gens qui s'en mettent plein les poches à quelque part.

Bien évidemment, il y a une levée de bouclier chez certains. Un article disponible sur Cyberpresse en fait état.

Ce qui est drôle, ce que ce n'est pas les associations d'employés qui sont furieuses. C'est plutôt les propriétaires d'établissement.

La journaliste a donc recueilli les commentaires de Peter Sergakis, président de l'Union des tenanciers de bars du Québec et propriétaire d'une quinzaine de bars... Oui, c'est normal que le nom vous rappelle quelque chose. C'est lui qui a chiâlé contre la loi anti-tabac pendant des mois et qui annonçait les pires calamités à l'industrie des bars. Calamités qui ne semblent pas être venues d'ailleurs.

Dans une de ces grandes envolées habituelles, monsieur Sergakis déclare que «C'est déjà dur de trouver du monde, alors imaginez si le fisc est à leurs trousses...». Ben moi, comme contribuable, je suis content en maudit de lire que l'état fasse en sorte que tous paient leur part. C'est plus équitable pour ceux qui sont payés à salaire et qui paient tout ce qu'ils doivent payer.

On a également le droit aux commentaires d'une gérante de St-Hubert. Elle dit que plus personne ne voudra travailler dans la restauration et que:
Elle mentionne que plusieurs clients partent sans payer et qu'il est souvent du ressort des serveuses d'acquitter la note des fugitifs.«C'est injuste, tout ça», se désole-t-elle.

C'est vrai que c'est injuste de refiler les pertes aux employés. Mais comme gérante, elle peut facilement arranger ça. Une note de sa part, et le problème est règlé. Avec des patrons comme ça, c'est normal qu'il soit difficile de recruter de la main-d'oeuvre compétente. Je ferai un bien meilleur patron qu'elle, parce que quand je vois une chose injuste, j'essaie d'y rémédier plutôt que de m'en plaindre.

Entre-vous et moi, les chiffres coupés, les pertes refilées au personnel et les autres trucs de gestion d'une autre époque doivent être bien plus dommageable lors du recrutement du personnel que l'imposition, entière et juste, des pourboires.

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17 décembre 2007

 

Du vrac, en voulez-vous, en v'là!

Une amie me faisait remarquer, plus tôt aujourd'hui, que je me laissais aller sur mon blogue, et que j'avais passé 2 semaines sans y faire d'ajout. Ce n'est pas l'arrivée de l'héritier qui est en cause, car il est toujours au chaud dans le bedon de Madame ma Conjointe.

Je pourrai vous défiler une longue liste d'excuses pour expliquer ma disparition.

Voici la plus convaincante:

Je n'ai pas de contrat de neige, je n'ai pas de souffleuse, et je n'ai pas d'aide pour pelleter.

* * *

Pendant que je me tais sur le monde blogosphèrique, 2 de mes blogueurs préférés revivent!

V, de V pour Villeneuve, qui y va de nombreux textes très pertinents sur la situation politique du Québec.

Et Émilie, de Chroniques d'un blog annoncé, qui revient en force. Un premier texte sur le show de Dumas, que j'avais vu moi aussi, en avril dernier. Petit message personnel à l'auteure du blogue en question : je suis content de te relire, en forme!

* * *

Il n'y a pas que Québec qui se paie des élections partielles. C'est hier que le district St-Olivier de l'Ancienne-Lorette élisait son nouveau conseiller.

Daniel Dupuis, opposé à Émile Loranger, a remporté l'élection avec près du 2/3 des votes. Quand on connait le sort réservé à l'opposition dans cette ville, on ne peut que penser, à la lumière de ces résultats, que la population est écoeuré du petit despote qui règne sur la ville avec ses petits amis.

Il y en aurait long à écrire sur la ville de l'Ancienne-Lorette. Je vous promets quelques textes là-dessus dans les prochaines semaines.

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Noël approche à grands pas. Pour ceux qui n'auraient pas encore acheté mon cadeau, voici quelques suggestions:









Merci à apple.ca, toponymie.gouv.qc.ca, lego.com et mtdcanada.com pour les images!

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02 décembre 2007

 

Une mince consolation

Labeaume écrase littéralement ses adversaires, incluant Bourget. Dans le cas de Bourget, on récolte ce que l'on sème. Et elle n'avait pas semé beaucoup pendant la campagne...

Mais, au moins, ce samedi 2 décembre 2007 devrait marquer la disparition de la scène politique de:

Personne ne va s'en ennuyer!

Je reviens avec mon texte du 7 novembre dernier: Brèves politiques.

Rappellons à Claude Larose et à Ralph Mercier que Zéro plus Zéro donnait, donne et donnera toujours Zéro. Tous les scientifiques s'accordent là-dessus.

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