03 septembre 2007

 

Rentrée scolaire et opinions

Avec la rentrée scolaire en cours, l'éducation est revenue en force dans les sujets des faiseux d'opinion et lignes ouvertes de tout acabit.

En vrac, on discute des bulletins chiffrés, des vacances trop longues des enseignants et des erreurs qu'ils peuvent commettre.

J'ai commencé à étudier en 1983, à l'école Le Ruisselet. À l'époque, la réforme scolaire était loin d'être en place. Pauline Marois n'avait pas encore mis son nez dans l'éducation (notez qu'à cette époque, elle était ma députée cependant... dans La Peltrie.). Où vais-je me direz-vous?

En 1983, il y avait des chiffres sur mon bulletin... de 1 à 6! 1 signifiait "le fait facilement" et le 6 "ne le fait pas". Pas de note en pourcentage, pas de moyenne de groupe. Et cette situation s'est maintenu jusqu'en 1990, quand je suis sorti de la petite école. J'imagine d'ailleurs qu'elle n'est pas disparue après mon passage.

Ce week-end, j'en discutais avec des amis. Et ils avaient reçus des bulletins similaires eux-aussi.

Je me demande bien d'où vient ce besoin de comparer des enfants de 6 ans entre-eux. À quoi peut bien servir une moyenne de groupe sinon? Surtout lorsque l'on connait les opérations qui suivent les examens du ministère à la fin du secondaire pour s'assurer d'un classement uniforme entre les éléves québécois!

Ma mère m'a toujours dit que je devais me comparer avec ce que je suis capable de faire, et donner mon maximum. Quand mes études faisaient l'objet de discussion autour de la table familiale, je ne pouvais pas justifier une mauvaise note avec "Mais il y en a des pires que moi". Je me faisais rapidement répliquer que ce n'était pas une raison pour ne pas faire tout ce que je pouvais pour m'améliorer.

C'est ce que les parents devraient enseigner à leurs enfants au lieu de faire des concours de "le mien est meilleur que le tien".

Et moyenne ou pas sur le bulletin, c'est ce que je vais faire avec l'héritier. L'encourager à aller au bout de ses limites, et pas seulement dépasser la moyenne du groupe.

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Comments:
Je suis tout à fait d'accord que la moyenne est inutile au primaire. Personnellement j'avais des lettres sur mon bulletin et je trouvais ça beaucoup plus concret qu'une note en pourcentage.

Mais bon, j'imagine que tout ça est le reflet de notre société hyper-compétitive.
 
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