Coups de clavier!

• L'incapacité pour l'ADQ-ÉMD de recruter des candidats de renom, malgré les résultats de mars dernier, et les prétentions, bien légitimes, qu'ils ont sur le premier rang la prochaine fois.
• Un déficit stratégique grand. C'est bien beau sortir des one-liners sur les enjeux qui préoccupent les Québécois. Il faut également pouvoir lire la situation. Dans Charlevoix, la victoire reposait sur l'adhésion des orphelins libéraux à une des deux candidatures. En opposant un gars qui a été (qui est toujours ? ) indépendantiste, à la chef du parti qui prône l'indépendance, c'est pas un grand coup de stratégie quand on veut rapatrier les fédéralistes.

Ainsi, une vedette du comté, reconnu fédéraliste et nationaliste, aurait pu remporter plus facilement l'élection, en faisant le plein de rouges.

• Des chefs de parti voisin de circonscription. Est-ce une première au Québec? Nul doute que ceci aura une influence sur la présence du PQ dans les médias de l'est du Québec.
• Un recul quant au nombre de vote obtenu par l'ADQ-ÉMD. 7436 en mars dernier, 7125 aujourd'hui. Dans la région de la Capitale-Nationale, chef-lieu de l'ADQ-ÉMD.
• Un taux de participation élevé pour une partielle, malgré la dominance d'une candidate dans les sondages. Les gens de Charlevoix avaient donc "envie", aujourd'hui, de sortir appuyer Pauline Marois, bien que, pris individuellement, leur vote ne changeait plus rien.

Et surtout, ça donne un momentum. Léger et Som doivent bien se préparer pour le week-end prochain. Et malgré les faux scandales de The Gazette, les résultats de ce soir risquent bien de contribuer à augmenter le phénomène qui se constatait depuis quelques temps. Une progression lente, mais constante, du PQ.

Libellés : Les Bleus, Mario et sa gang

# posted by Guill @ 22:05