22 mai 2007

 

Analogie naval, la fin

Dans les deux premières analogies navales, nous avons fait des liens entre le PQ, le PLQ et le monde maritime.

Aujourd'hui, nous allons nous attarder à l'ADQ. Merci de ne pas faire de rapprochements idiots entre attardé et ADQ.

Depuis 13 ans, Mario Dumont voguait calmement dans sa barque. Seul maître à bord, il offrait de temps à autre des balades sans histoire à des amis. Sa barque était bien adaptée pour les petits lacs, sur lesquels les vagues étaient absentes ou mineures. Et sa barque contenait 4 ou 5 personnes, pas plus. Alors aucun danger de se retourner, de prendre l'eau ou de s'échouer. C'était un engin bien adapté aux conditions.

Le 26 avril dernier, Mario a troqué sa jolie barque contre un gros navire. Il a un fort tirant d'eau, il contient beaucoup. Mais il est seul pour le commander. Pas de réel second, pas beaucoup de gens avec le pied marin. Il se doit donc de toujours tenir la barre, faute de relève autour de lui.

Aux prochaines élections, il se devra donc d'aller chercher quelques seconds, pour l'aider à diriger ce gros bateau. Parce qu'avec son fort tirant d'eau, son navire pourrait rapidement s'accrocher sur le fond et ne plus pouvoir avancer, ni manoeuvrer.

D'ailleurs, c'est la raison qui fait que son leadership semble inébranlable. Qui serait assez fou pour jeter le capitaine à l'eau, quand personne d'autre sur le bateau peut tenir la barre?
* * *

Blague insignifiante: Pour Québec Solidaire, tous et toutes pourraient devenir capitaine du bateau. En effet, comme le prouve le Capitaine Haddock, la barbe est signe de compétence dans ce corps de métier. Et l'ensemble des membres de Québec Solidaire sont bien pourvu de ce côté là!

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