17 mai 2007

 

Analogie navale, première partie

Depuis quelques semaines, certains caricaturistes et certains opposants politiques du PQ se plaisent à comparer le parti à un navire en perdition. Boisclair qui quitte un paquebot qui coule, les militants qui se battent à coups de rames, etc.

Est-ce que le navire péquiste prend l'eau depuis le 26 mars? ou encore depuis novembre 2005? Pour moi, il le prend depuis plus longtemps encore. Mais la brèche dans la coque s'est considérablement élargie depuis quelques mois.

L'arrivée de Marois a permis de calfeutrer cette brèche. Pour l'instant, la réparation est temporaire, ce qui ne l'empêche pas d'être bien en place. Mais la cale est toujours pleine d'eau, et le bateau gîte dangereusement. Et les pompes sont en panne; pour assècher le bateau, il faudra consacrer beaucoup d'huile de bras. Avec des seaux et des petites pompes manuelles.

Ce n'est pas tous les bateaux qui ont pris l'eau qui ont fini par couler. Certains ont par la suite connu bien des beaux jours.

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Comments:
Mon commentaire est un peu hors sujet, mais tant qu'à faire dans l'analogie...

J'ai envoyé le texte qui suit à mon père, qui se construit un bateau. J'ai trouvé ça en quelque part sur un blogue :

[...]

"Blog" a un de ces longs destins cahoteux, dont la tangente numérique date d'une dizaine d'années. A sa genèse, il ne s'agissait que d'une simple pièce de bois ("log" en anglais). Les premiers marins jetaient un rondin par-dessus bord, à la poupe de leur bateau. En comptant le temps écoulé pour qu'il s'éloigne, ils estimaient ainsi la vitesse du navire.

Plus tard, les navigateurs affinèrent le système en reliant à une corde des pièces de bois à espaces réguliers. Les "logs" jetés à la mer permettaient de mesurer plus précisément l'allure du bateau. Les données collectées étaient soigneusement consignées sur un carnet de bord, un journal de logs.

Le terme "log" s'écarte ainsi de son sens originel et commence sa seconde vie : il désigne dès lors les carnets de bord des capitaines aux longs cours.

Au début du XXe siècle, les hommes partent à la conquête du ciel, et "log" gagne les airs sous la forme des journaux de bord des pilotes de l'aviation.

Au milieu des années 1990, les nouveaux espaces à conquérir sont sur le réseau des réseaux : le Web. Les pionniers de la Toile (pour la plupart américains) y ouvrent des journaux personnels, à destination de la naissante communauté des internautes, des "web-logs". De la contraction de ces deux termes naît le mot-valise "blog".

[...]

Petite parenthèse... Si en Europe le mot «blog» est accepté dans la langue française, ici, au Québec, c'est plutôt «blogue» qui doit être utilisé...

Autre parenthèse... Pour avoir été sur un voilier à quelques reprises, moi je peux dire que j'aime bien quand ça gîte, à presque 90 degrés. Il est très rare, soit dit en passant, qu'un voilier vire à l'envers. En pareil cas il est toujours possible de survivre très longtemps à l'intérieur. Étant donné la poche d'air qu'il se crée, il est possible de respirer, de manger, faire la fête (ok peut-être pas mais bon). Seulement j'espère tout de même que le PQ ne se rendra pas à ce point ;)
 
J'ai déjà fait couler un petit voilier Optimist, alors je suis content de ne pas être à la tête du PQ.
 
Je suis très d'accord pour le PQ, mais la métaphore va bien aussi au PLQ, qui s'appuie maintenant seulement sur sa clientèle anglophone et anglophile et francophobe et amante de la mondialisation économique et de l'uniculture globale.

Et l'ADQ dans tout ça? Un pédalo déguisé en yacht?
 
Bien visé cher renard rusé,

J'ajouterais à cette démonstration le fait qu'un nouveau parti, Alliance Québec, est visiblement sur le point de naître pour représenter les anglophones déçus par le PLQ. Le Parti égalité n'a pas été enterré non plus. Que dire des francophones ? Ils ont déserté les rangs le 26 mars dernier. Présentement, ce sont les libéraux qui sont les moins bien placés pour relancer leur organisation.

Et l'ADQ, elle, s'inquiète de l'arrivée de Pauline. Qui plus est, Québec solidaire a ouvertement annoncé son apparente impuissance face à la candidature féminine au PQ.

Il faut sauter sur l'occasion pour rénover notre navire, qui pourrait doubler les autres embarcations si nos bâtisseurs en venaient à retrousser leurs manches devant leur capitaine.
 
Arrêtez tous ces métaphores, vous aller me faire chavirer.

Il ne suffit pas de naviguer lorsqu'il y a des vagues mais aussi lorsque qu'il y a de la houle.
Mille millions de milles saborts !
( ou keke chose du genre )

Allez moussaillons et marins d'eaux douces, à vos gréments !
 
Avec Pauline ça passe ou ça casse! Le PQ dois AU MOINS être dans l'opposition officielle s'il veut garder sa crédibilité. Et ça presse de se relever les manches... les élections pourraient avoir lieu bientôt puisque le PQ pourrais voter aussi contre le budget si Charest n'enlève pas ses baisses d'impôts.
 
@Julien
Alliance Québec n'est pas un parti politique mais plutôt un groupe de défense des droits des anglophones. Je crois que ça n'existe plus... à moins qu'ils veuillent se réincarner en parti politique !?

Aussi je ne savais pas que le Parti égalité souhaitait revenir à la vie...? Vous pouvez écouter son fondateur, Robert Libman, à la radio chaque matin sur AM940 en court débat avec un souverainiste (vers 8h) qui le taquine souvent à ce sujet.
 
@la plume souverainiste
Mes informations proviennent de Radio-Canada.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/
Politique/2007/05/18/
003-anglos-parti.shtml
 
@Julien
Oui, j'ai vu la nouvelle. Tout de même Alliance Québec est bel et bien un groupe de défense des anglophones qui a dû cesser ses opérations faute de subventions fédérales. En fait, j'ai toujours questionné cette subvention de l'État...

Il est vrai que le Parti égalité existe toujours, mais n'a plus de chef à sa tête depuis un moment, et ils n'ont présenté aucun candidat aux dernières élections. J'écoute parfois M. Libman (son fondateur) le matin à la radio; je n'avais jamais eu l'impression que ce parti revenait à la vie. Faut croire que d'une façon ou d'une autre, les anglophones finiraient bien par rebondir étant donné que Charest les as de toute évidence laissé tomber.

Le nouveau parti que les anglophones de l'ouest de l'île veulent former s'appelle Affiliation Québec (et non Alliance Québec). J'ai écrit un court billet à ce sujet sur mon blogue; à suivre puisqu'ils referont certainement surface aux prochaines élections provinciales et ceci pourrait bien mener le Parti libéral au rang de tiers parti...)
 
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