Coups de clavier!

Vous allez croire que j'en fais une maladie. Que je suis un peu comme les ferrovipathes, mais que plutôt que noter des numéros de train, je note leurs bêtises.

Hé oui! Encore une entrée de mon blogue qui portera sur une déclaration idiote de membres de la députation de l'Action démagogique du Québec.

Cette fois-ci, c'est une série d'articles du Soleil, sur les députés qui s'installent dans la Capitale Nationale. On y apprend l'histoire émouvante de 2 backbenchers autonomisses. C'est ici!

J'adore ce passage:

Linda Lapointe était très heureuse d’avoir quelqu’un à qui raconter ses journées, parler famille, avec qui prendre un café le matin. « Puis les bras nous sont tombés ! », dit-elle. Les deux femmes apprennent tout à coup qu’elles auraient une seule allocation de logement pour les deux, parce qu’elles habitent le même appartement.« Incroyable ! s’élève Lucille Méthée, whip adjointe de l’opposition officielle. Nous arrivons en politique pour nous battre contre cette sorte de non-sens. Et voilà que ça nous arrive justement parce que nous arrivons en politique ! »

C'est un non-sens de payer une seule allocation pour un seul logement? Pour le travailleur de la classe moyenne, l'équivalent adéquiste de la veuve et de l'orphelin des vieux mélodrames, c'est un non-sens de voir son Assemblée nationale qui évite de dilapider les impôts qu'il versent? Dans ces jours de tourmente avec les dépenses de l'ex lieutenant-gouverneure, il y a vraiment des gens qui sont émus par cette histoire?

Le plus ridicule, c'est qu'au lieu d'accepter les règles administratives, la coloc a décidé de se louer un appartement, pour pouvoir toucher son allocation.

Une chance qu'ils nous disaient vouloir faire les choses différement. On se rend compte que faire les choses différement, ce n'est pas nécessairement les faire mieux.