Coups de clavier!

Depuis son retour sur la scène politique, plusieurs font leurs gorges chaudes avec le niveau d'anglais de Pauline Marois.

Pourtant, en 2003, je ne me rappelle personne avoir dit "Moi je change mon vote et je deviens péquiste; Bernard Landry est parfaitement trilingue". À cette époque où on parlait beaucoup de ZLÉA, il était le seul chef d'état américain à pouvoir converser avec chacun de ses homologues dans leur langue, sauf les représentants brésiliens. Il parlait aussi très bien le latin; mais ça, c'est une autre histoire!

C'est rigolo d'entendre les fédéralistes et les autonomisses répèter que Pauline Marois, avec son niveau d'anglais, ne pourra pas bien nous représenter sur la planète. Il faudrait qu'ils se décident: soit nous demeurons dans le Canada, et les relations avec les autres petits demeurent des petites politesses en passant, soit nous formons un pays, et nous avons des vraies relations diplomatiques avec les autres États. Au dernières nouvelles, ils ne défendaient pas une option qui demande des investissements énormes en représentation internationale, sauf si on considère le Manitoba et les Territoires du Nord-Ouest comme de "l'international".

Mais à voir l'empressement avec laquelle les autonomisses ont défendu la loi 101 lors d'un récent jugement sur l'accès à l'école anglaise, on comprend mieux leur attachement à la langue anglaise.

Think big, sti!