02 octobre 2007

 

Recherche crédibilité désespérement

Dans les derniers jours, Conseil général de l'Action démagogique du Québec aidant, nous avons eu droit aux coming out de certaines personnalités. Première page des journaux, reportages au téléjournal, en voulez-vous en v'là de l'exposure.

Regardons ça d'un peu plus près.

Jean Garon

Premièrement, c'est une non-nouvelle. La rumeur qu'il se présenterait pour l'ADQ était forte avant les dernières élections.

Membre fondateur du PQ, député de longues années, et ministre, puis maire de Lévis.

Depuis quelques temps, on essaie, à l'ADQ, de tout mettre sur le dos de Pauline Marois. Personnel médical, dette, réforme scolaire. D'ailleurs, elle vient d'où cette réforme tant décriée? Des États généraux sur l'éducation.

Qui était le ministre qui a commandé les États généraux sur l'éducation? C'est pas Pauline Marois. C'est Jean Garon.

André Caillé

Quand il a quitté Hydro-Québec en 2005, il touchait 465 000 $ par année. Même à près d'un demi-million par année, il ne pouvait pas penser que mettre un cadenas sur la porte d'une centrale électrique était une bonne idée. Depuis sa retraite, il touche un maigre 300 000 $ par année. Mais soyez sans crainte chers contribuables. À ce prix là, il préside gratuitement le C.A. d'Hydro-Québec.

Et dire que les autonomisses font leurs choux gras avec le salaire que touchait Claude Blanchet à la SGF (257 000 $ ) et sa retraite de 80 000 $ par année. Ou avec les pensions du fédéral que touchait certains candidats péquistes qui arrivaient du Bloc.

Hugo Lépine

Un ancien candidat à la mairie de Québec? On nous prend pour qui?

Un gars qui aurait aimé être candidat à la mairie, qui n'a pas pu recruter d'équipe, qui a finalement été candidat comme conseiller dans St-Émile, qui est arrivé deuxième et qui a mis la faute sur l'ordinateur...

Au passage, Le Soleil nous apprend qu'il avait pris une carte de membre du PQ, qu'il aurait aimé être candidat, mais qu'il aurait refusé de se déclarer souverainiste.

Selon Le Soleil, "il reconnaît avoir acheté à l’époque une carte du PQ, mais précise qu’il en a aussi déjà eu une du PLQ et du Parti conservateur". Ça en fait des endroits où il a cogné à la porte.

Mais bon, chaque parti politique vit avec ce genre de type qui essaie d'être candidat, n'importe où! Au PQ, on a bien Jean Cloutier !

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Comments:
HA HA ! C'est bon. L'ADQ regard toujours la paille dans l'oeil de l'autre, jamais la poutre qu'il a dans le sien.
 
André Cayer à le mérite d'avoir RAPPORTÉ de l'argent à l'état durant son mandat et de ne pas un bilan négatif comme Claude Blanchet
 
Motis:

Le rendement négatif de la SGF sous Blanchet, c'est en 2001 et en 2002. Les années précédantes, le bilan était positif.

Et en 2001 et 2002, l'économie était moribonde, gracieuseté du 11 septembre...

Et au-delà des pertes brutes de la SGF, il y a des avantages non-comptabilisés, comme la création d'emploi qui apporte des revenus récurrents à l'état.

Mais tout ça, c'est un peu compliqué à comprendre, n'est-ce pas?
 
1998: S&P: -3,19% SGF: 6,7%
1999: S&P: 29,72% SGF: 8,4%
2000: S&P: 6,18% SGF: 3,0%
2001: S&P: -13,94% SGF: -4,3%
2002: S&P: -13,67% SGF: -7,4%
2003: S&P: 24,29% SGF: -24,6%

(a noter que Blanchet a quitté ses fonctions en mai 2003)

bilan sur 6 ans 1998 à 2003 (taux sur la période):

S&P: 26,75% SGF: -20,34%

Claude Blanchet est un gestionnaire efficace, tant que c'est son argent

En d'autre mot, quelqun qui aurait investi dans un faond indiciel pendant la même période aurait été gagnant face au capitaine Haddock.
 
Merci motis. J'avais fait ma recherche avec les chiffres brutes (les bénéfices et pertes). On a ici un bel exemple que lorsqu'on parle de chiffres, on peut toujours trouver quelque chose qui nous appuie!

Mais il reste que la SGF fait "un peu plus" que placer pour obtenir du rendement, et qu'il y a d'autres données qui rentrent en ligne de compte... comme d'avoir un levier sur notre économie.
 
Je veux bien croire que la SGF peut être la main de l'état dans l'économie. Mais on a bien vu qu'elle a été une main plutôt faible, une main qui a rapetissée meme, durant le mandat Blanchet. Il aurait pu aider les compagnie québécoise en créant un fond indiciel de titre québécois comme il existe maintenant depuis quelques années.

Mais bon, au départ le point était de comparer les résultats d'André Caillé et de Claude Blanchet car ils ont recu tous deux une bonne prime de départ.

le mandat de Caillé comme PDG d'Hydro-Québec à eu lieu entre 1996 et 2004.

Rendement sur l'avoir propre: (ratio calculant bénéfice net/avoir des actionnaires, ratio le plus étudier quand nous mesurons l'efficacité d'une entreprise)

1994: 5,9%
1995: 3,3%

1996: 4,2%
1997: 6,1%
1998: 5,2%
1999: 6,7%
2000: 7,7%
2001: 7,6%
2002: 11,0%
2003: 13,2%
2004: 15,5%

2005: 13,4%
2006: 20,7%


À noter qu'en 2004, Hydro-Québec versait pour la huitième année consécutive des dividendes au gouvernement du Québec. Dupuis 1998, 5,3G$ ont été versé en dividende.

Caillé a plus que trippler le rendement de HQ lors de son mandat.

Et Hydro-Québec est lui aussi un levier sur notre économie.
 
Motis: bien que nous sommes en désaccord, j'apprécie votre ton et votre recherche d'info. N'hésitez pas à repasser et à ajouter votre grain sel!

Mais ça n'enlève rien au fait que 300 000 $ par année comme rente, du secteur public ou para, c'est élevé!
 
300 000$ on s'entend oui

mais ca aurait pu etre pire, regardez le parachute de l'ex PDG de Home Depot
 
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