29 octobre 2007

 

Une triste histoire d'American Dream

En 1947 naissait un petit Autrichien. Sa vie, jusqu'à ses 21 ans fut celle de bien des jeunes: études, services militaires et entraînement intensif. Rapidement, il devint un champion de bodybuilding. Mais il avait un autre rêve.

En 1968, son rêve lui impose de s'installer aux États-Unis. Il devient citoyen, en 1983, et prend femme en 1986. Il est maintenant père de 4 enfants.

Tranquillement, il progresse dans son rêve d'être sur grand écran. Puis, en 1982, il est consacré avec le film Conan le barbare. Les succès s'enchaînent.

Son rêve américain a réussi. Il est un acteur reconnu, il a fait beaucoup de sous (notamment grâce à des placements immobiliers, fait avant sa carrière cinématographiques), il est marié avec une américaine.

Mais il voulait plus.

En 2003, il se présente au poste de gouverneur de la Californie, qu'il gagne facilement lors du suffrage. Il se fait réélire en 2006.

Mais il aurait eu un autre rêve: celui de devenir président des États-Unis.

Mais le petit Arnold ne pourra jamais se rendre au bout de son rêve Américain: la Constitution américaine prévoit que le président doit être né sur le sol Américain.

* * *
Depuis des jours, la question de l'éligibilité, énoncée dans le projet de loi 195, fait jaser. Les péquistes seraient des monstres de vouloir restreindre ce droit pour les immigrants n'ayant pas une connaissance appropriée du français. Ton intégration ne dépend alors que de toi: il faut faire les efforts pour communiquer avec les autres.

Il est toujours possible d'apprendre le français, peu importe son origine, et sans contrevenir à ses croyances. Et alors, d'avoir les mêmes droits que les autres citoyens.

Aux États-Unis, si tu es né ailleurs, tu resteras toujours un citoyen dans une autre classe, malgré tous tes succès d'intégration. Et tu ne pourras avoir les mêmes droits que ceux qui sont natifs du pays.

(Source des info sur Arnold Schwarzenegger : http://fr.wikipedia.org/wiki/Arnold_Schwarzenegger )

Comments:
Dans un population de 302 millions d'individus, il est surement possible de trouver ne serait-ce qu'une vingtaine de candidats potables pour la présidence, non ?

La vrai injustice est la barrière à l'entrée sous forme économique. Je n'ai pas les chiffres exacts, mais la mise en candidature demande autour de 100 000$ sans compter les coûts de publicité. Bref tous les candidats actuels sont isssus de milieux aisés et la majorité de la population ne peut sérieusement aspirer à la présidence.
 
Tu travailles fort! Tes deux points de comparaison sont très probants.

Je continue de passer le mot sur ton travail.

Lâche pas!
 
Le parallèle avec la claude d'admissibilité à la présidence est très intéressante.

Notons également que l'article 2 de la constitution prescrit la présidence aux personnes agées de moins de 35 ans
 
"prescrit"

Thomas, ça ne serait pas plutôt "proscrit"?
 
Tout à fait, désolé de cette bête erreur de frappe.
 
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