17 novembre 2007

 

Donner l'exemple

Le Jou'nal de Mourial fait ses choux gras avec l'histoire de la filature de la ministre Boulay. Son chauffeur aurait contrevenu plusieurs fois aux règles de la route entre Québec et Montréal. La ministre dit n'avoir eu connaissance de rien, puisqu'elle s'était endormi.

Il y a quelques années, c'est Guy Chevrette qui avait goûté à la même médecine.

Il y a un autre scandale sur nos routes, bien plus facile à démasquer que les excès de vitesse de 22 ou 23 limousines gouvernementales.

C'est l'irrespect total et continuel des règles de la sécurité routière par les policiers. Et des voitures de patrouille, il y en a des centaines au Québec.

Faites l'essai. Roulez sur les limites, et observez le nombre de véhicule de patrouille qui vous doubleront.

J'ai travaillé des années sur la route. Je faisais alors 80 000 km par année, partout au Québec. La 20, la 40, la 117, la 173, la 138, je les roulais toutes.

Chaque jour, je me faisais doubler. Et je constatais les arrêts obligatoires non-faits, les oublis de clignotants, les dépassements par la droite des grosse bagnoles américaines avec des cerises sur le top.

Un jour, je suis tombé en panne avec un ami. 2 policiers nous ont offert de nous reconduire, même si ça contrevenait aux règles. Par chance, il s'en allait à la pause, dans un restaurant tout près de mon domicile. Sur l'autoroute Félix-Leclerc, ils ont roulé à près de 150 km/h... Pas pour répondre à une urgence: pour aller au lunch.

J'ai déjà appellé au *4141 pour dénoncer des policiers. On me répondait invariablement qu'ils avaient le droit. Pourtant, sans gyrophares allumés, les véhicules d'urgence n'ont pas de privilèges.

N'attendons pas une tragédie pour réclamer plus de rigueur de nos policiers. Les lois s'appliquent à tous, badge ou non.

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