22 janvier 2008

 

Un maire, des districts et des arrondissements

Régis Labeaume, l'homme qui a une opinion sur tout, a annoncé hier son intention de revoir la composition du conseil municipal de Québec. 37 districts et 8 arrondissements, c'est beaucoup trop à son goût, et aux goûts de plusieurs.

Mais pourquoi y-a-t-il ce nombre de districts à Québec? Lors des fusions municipales, ces nombres ont ils été choisis au hasard, comme un Lavigueur qui sélectionne ses numéros de 6/49 avec un boulier de bingo?

Lors de la fusion, plusieurs des villes de banlieue avait la même taille. Des villes de plus ou moins 15 000 électeurs. En créant 37 districts, on pouvait alors conserver une grande partie des limites des anciennes municipalités (St-Émile, Lac St-Charles, Loretteville, Val-Bélair, Cap-Rouge, Vanier, Sillery et les défusionnées depuis Ancienne-Lorette et St-Augustin). D'ailleurs, dans plusieurs de ces villes, c'est l'ancien maire qui a été élu conseiller.

La même logique s'appliquait aux plus grandes villes regroupées lors des fusions. Les arrondissements de Charlesbourg, de Beauport et de Ste-Foy-Sillery se calquaient sur les anciennes limites municipales.

On peut aujourd'hui refaire la carte des districts et des arrondissements de Québec, mais elles effaceront une bonne part de l'histoire de ces anciennes municipalités, tout en créant des districts et des arrondissements moins homogènes. En représenter les citoyens sera donc plus compliqué...

* * *
Après la fusion de 2001, le RMQ a mené une opération pour harmoniser les noms de rue. Dans bien des cas, un prénom a été ajouté (la rue Tremblay qui devient la rue Réjean-Tremblay). De nombreux citoyens, supportés par les postes de radio habituels, ont crié que ces changements leur faisait perdre leur identité. Le vilain RMQ, et le diable en personne Jean-Paul L'Allier, étaient pointés du doigt.

La refonte de la carte électorale de Québec est un bien plus grand risque pour la sauvegarde de l'identité des citoyens, puisque les anciennes limites municipales sombreront doucement dans l'oubli. Mais cette fois-ci, le maire est chummy avec les postes de radio habituels... alors on l'applaudira à tout rompre.

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Comments:
Guill, vous êtes trop poli quand vous parlez des postes de radios habituels, je suis sûr que vous parlez des radios-poubelles, n'est-ce-pas ?

Quant au nombre d'élus municipaux de Québec, le comparer à Calgary est farfelu. Une ville peut avoir moins d'élus municipaux, mais avoir plus d'employés pour faire le même travail. Ou encore une ville plus riche comme Calgary peut avoir moins d'élus, mais avoir un budget de dépenses très élevé qui répond à presque tous secteurs d'activités d'une ville.
 
Je vous invite d'ailleurs à lire le commentaire du très anonyme Attaché politique, sur son propre blogue, sur le même sujet.

Et je suis d'accord, c'est ridicule de se comparer à Calgary... Quand on compare, on peut toujours trouver, en cherchant bien, une comparaison qui nous avantage. Je suis sur qu'en cherchant, je peux trouver une ville de taille similaire qui a un nombre similaire de conseillers...
 
Guill, je cherchais justement sur quel blogue j'avais lu sur ce sujet.
Ma blogueliste est longue et mes fils RSS aussi, et Coups de clavier et lattachepol sont là.
Excellents articles en passant...
 
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