La Chambre de commerce de Québec a une opinion sur tout. Et elle a la gâchette rapide; ses communiqués de presse sortent rapidement quand survient un événement. Son président est sur toute les tribunes, à dénoncer des situations qui pourraient nuire à ses membres ou à soutenir des projets qui seraient, selon eux, primordiaux pour Québec.
Dans son édition du triste anniversaire du conflit de travail, le MédiaMatinQuébec nous apprend que la demande d'entrevue adressée au président de la Chambre de commerce de Québec n'a pas eu de suite. "Vous savez qu'on a pris la décision de ne pas commenter le conflit" a répondu une porte-parole.
Ça doit les amuser de voir les grands patrons de Quebecor casser des vilains syndiqués. Mais ça, ça ne se dit pas dans un communiqué de presse.
Pourtant, il faudrait rappeler à la Chambre de commerce de Québec que 250 personnes en lock-out, c'est 250 personnes sans salaire. Ni chèque de chômage d'ailleurs.
Personne n'est gagnant avec ce long conflit, et surtout pas l'économie de notre belle ville. Il faudrait peut être que la Chambre de commerce s'en souvienne au lieu de se taire.
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Sur un autre registre, mais sur le même sujet : Chapeau aux entrepreneurs de la région qui affichent dans le MédiaMatinQuébec. Je m'en souviendrai lors de mes prochains achats.
Prenons une situation hypothétique. Un parti politique se retrouve, contre toute attente, sur les banquettes de l'opposition officielle.
Le même parti compte très peu de figures connues. Le chef et un député ont un peu plus de notoriété. Pour les autres, c'est un heureux mélange d'inconnus et d'imbéciles, parfois les 2 en même temps.
Une élection partielle se présente.
Est-ce logique de demander au seul député connu, à l'exception du chef, de démissionner pour tenter sa chance dans une autre région? Pour ajouter à l'exercice, précisons que le parti politique en question a obtenu 17 % lors de la dernière élection dans le comté en jeu et a obtenu la troisième position, derrière le deuxième groupe d'opposition, dans une région pas très réputée pour son appui au projet indépendantiste.
À la lumière de ces informations, on peut émettre 2 commentaires :
- Le recrutement de candidats vedette pour ce parti est problématique, si les seules vedettes auxquelles on pense sont déjà membres de l'aile parlementaire
- Les organisateurs locaux de ce parti n'ont pas de sens politique.
Mais le plus drôle, c'est que des organisateurs politiques d'une circonscription située à 450 kilomètres du bureau de Gilles Taillon démissionnent par sa faute. Ça vient ajouter un peu de crédibilité aux démissionnaires de l'exécutif de Chauveau.
Au passage, on notera que des militants de l'Action démagogique du Québec, ces grands défenseurs de la veuve et du payeur de taxes, n'avaient aucun scrupule à déclencher une quatrième élection partielle, avec les dépenses qui suivent, uniquement pour jouer à la chaise musicale!
Dernière heure: On apprend que Gilles Taillon aurait aimé se présenter dans Hull, et qu'il ne rejette pas de se présenter en Outaouais lors des prochaines générales. En effet, la maison qu'il possède dans la région n'y serait pas vendu... On appelle ça faire passer ses intérêts devant ceux de ses comitants.
L'incendie qui a détruit le manège militaire de Québec, vendredi dernier, pourrait être une superbe occasion pour Québec de recevoir un grand cadeau de la part du gouvernement fédéral.
L'entrée Est des Plaines d'Abraham est un goulot d'étranglement, à l'étroit entre le bunker et les fortifications. Et mal intégrée avec les autres espaces publics... Vous remarquerez qu'elle n'est pas enlignée avec les artères et passage environnants, notamment l'avenue Honoré-Mercier, point d'attraction de Québec depuis l'été dernier.
Face au manège militaire se trouve la place Georges-V et le Parc de la Francophonie (l'ancien pigeonnier). Derrière se trouve le grand espace dégagé, qui sert d'amphithéâtre naturel lors des grands rassemblements. D'ailleurs, on aperçoit la scène sur les photos. Malheureusement, malgré leur proximité, ces espaces ne sont pas reliés... Pour en ajouter, les Plaines sont endossées, à cette hauteur, à plusieurs stationnements qui ne paient pas de mine.
Ma proposition? Conserver le musée des Voltigeurs, qui a subi des dommages moins important, et transformer l'emprise terrienne du manège en porte d'entrée pour les Plaines. Faire disparaître les stationnements, ou à tout le moins les reniper. Comme ça, les Plaines seraient ouvertes sur la Grande Allée, et une belle dynamique de foule pourrait s'établir. Certains éléments du manège qui sont demeurés debout pourraient être intégrés, à une arche ou un monument.
Malheureusement, certains élus, plus rapides que leur ombre, ont émis, dès les premières minutes de l'incendie, leur opinion. Il faut reconstruire... Peu importe les coûts, l'utilité relative des bâtiments et les autres opportunités. Et surtout ne pas se poser de question, même s'il s'agit d'argent public.
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Je vous invite d'ailleurs à lire la lettre d'opinion de Bertrand Denux, parue dans le Soleil de dimanche dernier (c'est ici), qui porte sur Lucky Luke Labeaume. C'est surprenant du Soleil, qui est habituellement le média de propagande de Labeaume.
Le Soleil du samedi 22 mars 2008 nous en apprend une bonne.
Le député adéquisse Raymond Francoeur a mal compris la question, lors du vote de confiance de Mario Dumont. Plutôt que de lire Réitérez-vous, il a compris Retirez-vous... Conséquence? Il allait cocher Non! Heureusement pour Ma'io, Raymond Francoeur a relu la question, et l'a finalement comprise.
Pour terminer, une pièce d'anthologie de la campagne de mars 2007 de ce député!
Je viens de me procurer un nouveau système de son pour notre salon. Il faut dire que la naissance de l'héritier m'a poussé, il y a quelques semaines, à cacher ma belle télévision à tube dans le séjour du sous-sol.
Sur mon nouveau lecteur de CD, le temps total du CD écouté s'affiche, à la fin de la lecture. Vous me direz que c'est loin d'être une caractéristique importante, mais elle est là quand même.
Alors, depuis une semaine, on écoute plein plein de musique. Et après, on voit la durée totale. Le gros fun sale! On en a du fun en banlieue, avec des bancs de neige et un bébé de 2 mois!
Tout ça pour dire que j'haïs vraiment les artistes qui font des CD de 39 ou 41 minutes. Si ça peut contenir 74 minutes de matériel, c'est pour le remplir.
Pas assez de stock pour faire un disque honorable de 60 minutes et plus? Ben attend d'avoir plus de chanson pour en faire un!
Maudits artistes paresseux et voleurs!
Edit: J'ai acheté, 2 heures après avoir rédigé ce billet, le plus récent CD de Jonathan Painchaud. Un gars intelligent, qui sait faire de la musique et explorer les sons.
Mais son album ne dure que 36 minutes. Honte à toi et à ta descendance, Jonathan Painchaud! Je voulais au moins 60 minutes de musique moi!
Le plus vieux des chefs de parti politique du Québec ne fait pas dans la cohérence.
Depuis plusieurs mois, il nous dit qu'il faut diminuer le seuil d'immigration au Québec. Que les nouvelles normes fixent des nombres bien trop élevés de nouveaux arrivants et que notre culture est en danger.
Et, depuis quelques jours, il nous dit que l'on doit abandonner la maîtrise du français, ou d'une langue francophile, comme condition d'admission au Québec. L'intégration au marché du travail est la condition qui doit primer.
Les 2 discours peuvent se défendre. Bien que je ne souscrive ni à l'un, ni à l'autre.
Mais tenir les 2 en même temps, c'est faire preuve d'une incohérence rarement vue. Comment peut-on vouloir protèger notre culture en diminuant l'immigration mais, en même temps, ouvrir grandes nos portes à ceux qui ne parlent pas notre langue?
Même Amir Khadir et Françoise David, la créature à 2 têtes de Québec Solidaire, font preuve de plus de cohérence...
Un autre psychodrame frappe Québec depuis dimanche matin.
Figurez-vous que la parade du Carnaval, renouvellée à l'occasion du 400ème, était poche. C'est ce qu'on en dit; moi je n'y étais pas.
Alors, depuis dimanche matin, c'est partout. Lettres d'opinions, lignes ouvertes, premières pages, discussions de machine à café: tout le monde y va de son opinion, incluant ceux qui n'ont jamais vu de parade du Carnaval.
2 hypothèses, pour expliquer cette hystérie collective:
Il n'y a pas vraiment de problèmes à Québec, si celui-là prend tant de place
ou
Le monde de Québec a des drôles de priorités.
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Et après, on s'étonne que les gens de Montréal se foutent de notre gueule et nous comparent à un gros village!
Je viens de terminer d'écouter les Francs Tireurs.
J'aurai eu envie de parler de Richard Martineau qui n'est plus le même depuis son entrevue avec des jeunes punks de Montréal, il y a quelques semaines. Encore une entrevue fort à-propos sur ce sujet, cette fois-ci avec 2 jeunes qui s'en sont sortis.
Mais c'est plutôt le topo de Patrick Lagacé qui a retenu mon attention. Gilles Proulx, en face-à-face avec Allen E. Nutik... Pour ceux qui ne connaissent pas ce sympathique personnage, il s'agit du chef d'Affiliation Québec, un nouveau parti politique. On peut en apprendre davantage sur eux à l'adresse http://www.affiliationquebec.ca/ .
On a eu droit aux discours habituels... Les anglais n'ont plus de droit, ils sont des citoyens de deuxième classe... blablabla. Bien sûr, quand Proulx met sur la table le réseau scolaire anglophone, les universités, les centres hospitaliers de la communauté anglophone, on se rend compte que cette communauté est loin de la situation de peuple opprimé...
Bien sûr, on parle de partition. Les anglais sont des loyalistes, ils demeureront dans leur province de Québec... D'ailleurs, si les Québécois francophones étaient si méchants avec les anglos, leurs permettraient-ils de poursuivre ce dangereux discours sur la partition?
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Tout ça m'a fait pensé à un vieux sketch de RBO, qui avait soulevé certaines critiques à l'époque.
Et en le revoyant (c'est ici, sur tontuyau.com), on se rend compte que, juste en changeant les visages de quelqu'uns, ce sketch est toujours aussi pertinent.
Protégeons vite nos anglais, avant qu'ils disparaissent sous les griffes des vilains francophones.
On a eu droit au passage de Stéphane Dion à TLMEP ce soir.
Drab, tellement drab cet homme là! Il essaie d'être sympathique, d'avoir un petit côté amusant, mais rien ne fonctionne. C'est comme un mini-wheat tranché au couteau, dont on aurait jetté le côté sucré aux ordures.
Il explique qu'il a déjà été souverainiste, membre du PQ et qu'il faisait du porte-à-porte pour Louise Beaudoin. Il explique qu'il tentait de gagner des argumentaires contre son père et que pour y arriver, il a épousé plusieurs courants politiques.
Sa phase marxiste a duré 24 heures, sa phase souverainiste, plus longtemps.
Sa conversion vers le côté obscur de la force (Ne croyez pas que je suis un freak de Starwars SVP!) a eu lieu un soir de porte-à-porte. Il a frappé à une porte, l'homme lui a dit "Tu es un séparatiste?" et l'a invité à entrer pour discuter.
Quelques heures plus tard (et des rhum and coke plus tard aussi), il a donné raison à l'homme, qui était fédéraliste.
Mais il ne se rappelle pas des arguments qui l'ont fait changé d'option.
On savait que l'argumentaire fédéraliste était faible, mais pas à ce point!
Mon bonhomme est parmi nous depuis déjà presque 3 semaines. Et c'est probablement les 3 semaines de ma vie qui ont été les plus occupées, même si je suis en pyjama jusqu'à 13 heures et dès 21 heures!
Voici quelques découvertes:
Un papa, ça fréquente tellement le Jean Coutu que, malgré ce qu'il peut penser des programme de fidélisation (lire le texte ici d'ailleurs), il croît devenir membre de Air Miles et recevoir une paire de billet pour le bout du monde d'ici la fin du printemps!
Porter une chemise propre est une idée idiote. C'est habituellement le moment que choisit bébé pour régurgiter.
Comparer sa blonde à un animal blanc tacheté noir doit la fonction principale est de fournir du lait est également une idée idiote.
Une Echo hatchback n'est pas une voiture adaptée aux familles de banlieue.
Régis Labeaume, l'homme qui a une opinion sur tout, a annoncé hier son intention de revoir la composition du conseil municipal de Québec. 37 districts et 8 arrondissements, c'est beaucoup trop à son goût, et aux goûts de plusieurs.
Mais pourquoi y-a-t-il ce nombre de districts à Québec? Lors des fusions municipales, ces nombres ont ils été choisis au hasard, comme un Lavigueur qui sélectionne ses numéros de 6/49 avec un boulier de bingo?
Lors de la fusion, plusieurs des villes de banlieue avait la même taille. Des villes de plus ou moins 15 000 électeurs. En créant 37 districts, on pouvait alors conserver une grande partie des limites des anciennes municipalités (St-Émile, Lac St-Charles, Loretteville, Val-Bélair, Cap-Rouge, Vanier, Sillery et les défusionnées depuis Ancienne-Lorette et St-Augustin). D'ailleurs, dans plusieurs de ces villes, c'est l'ancien maire qui a été élu conseiller.
La même logique s'appliquait aux plus grandes villes regroupées lors des fusions. Les arrondissements de Charlesbourg, de Beauport et de Ste-Foy-Sillery se calquaient sur les anciennes limites municipales.
On peut aujourd'hui refaire la carte des districts et des arrondissements de Québec, mais elles effaceront une bonne part de l'histoire de ces anciennes municipalités, tout en créant des districts et des arrondissements moins homogènes. En représenter les citoyens sera donc plus compliqué...
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Après la fusion de 2001, le RMQ a mené une opération pour harmoniser les noms de rue. Dans bien des cas, un prénom a été ajouté (la rue Tremblay qui devient la rue Réjean-Tremblay). De nombreux citoyens, supportés par les postes de radio habituels, ont crié que ces changements leur faisait perdre leur identité. Le vilain RMQ, et le diable en personne Jean-Paul L'Allier, étaient pointés du doigt.
La refonte de la carte électorale de Québec est un bien plus grand risque pour la sauvegarde de l'identité des citoyens, puisque les anciennes limites municipales sombreront doucement dans l'oubli. Mais cette fois-ci, le maire est chummy avec les postes de radio habituels... alors on l'applaudira à tout rompre.
C'est une journée glaciale qu'a connu la ville de Québec aujourd'hui.
Et de quoi parlent les journalistes à Québec, à la fin janvier, quand il fait froid? Que les conditions météorologiques aident l'équipe de construction en charge du château du Bonhomme Carnaval.
L'an prochain, à la même date, nous aurons peut-être un redoux. Nous aurons alors droit au reportage sur les conditions météorologiques qui nuisent à l'équipe de construction du château du Bonhomme Carnaval.
Nos médias sont tellement prévisibles... beaucoup plus que la météo!
En ce début d'année, j'ai fait quelque chose que je fais rarement. J'ai bien pris connaissance de mon premier talon de paie de l'année 2008.
On dit que les Québécois sont très taxés. C'est ce que je voulais vérifier.
En effet, je paie au gouvernement du Québec plus de 220 $ par paie. Avec ces sous, on m'offre des services divers. Le système de santé, la construction (et le déneigement) du réseau routier, l'éducation (du primaire au troisième cycle universitaire) et une couverture sociale, si je ne pouvais plus subvenir à mes besoins. 220 $ c'est beaucoup d'argent, surtout 26 fois dans une année... Mais les services obtenus sont nombreux, et coûteux.
À Ottawa, je paie seulement 180 et quelques dollars par 2 semaines. Et j'obtiens différents services. Heu... attendez, j'y réfléchis. Heu... Ben c'est l'armée, les parcs nationaux, le bureau des passeports et la Garde côtière. Ça ne fait pas beaucoup de services ou ça fait cher par service.
Vous me direz qu'il y a aussi l'assurance-emploi (le chômage, en langage du vrai monde). Vous avez raison... Mais je dois contribuer un autre 27 $ par paie pour ce service du gouvernement canadien. Pour un total de près de 210 $ versé à Ottawa, tout près des sous versées à Québec.
Il serait peut-être temps de réfléchir sur le peu que l'on obtient du Canada en échange de nos impôts, plutôt que de répéter ad nauseam que nous sommes trop taxés au Québec. Et la vraie façon de donner une marge financière aux Québécois, c'est de s'assurer qu'ils ne paient pas trop chers pour les services de juridiction fédérale.